mercredi 22 septembre 2010

Des sentiments plus grands que les mots

Le catalogue de Clémence Hiver m'est précieux.
Marina Tsvetaeva est éditée ici,
par la volonté d'une éditrice comme il en existe rarement.
Dans un village des Cévennes, Clémence Hiver nous offre des textes et des livres, à tomber.

Oui, sur cette planète encore des trésors.
La couverture vert amande des "Lettres de la montagne & lettres de la fin."
Un régal.
Les correspondances bouleversent.


Clémence Hiver Editeur
Boite postale 13
F-30610 Sauve

mardi 31 août 2010

L'été c'est court







Sec et piquant parfois

Juste arrivée se frayer un chemin dans les herbes hautes.
Ne rien faire pendant quelques jours.
Regarder c'est tout.



L'été, le bel été s'enfuit déjà.


Chèvrefeuille en juillet

Le zardin a été le lieu formidable de la saison estivale.
Mais point de connexion là-bas pour raconter les surprises journalières.
La mémoire hume encore le romarin, les yeux sont remplis de figues violettes, les mains sentent encore la mélisse et la sauge.
L'été semble vraiment trop court.

jeudi 24 juin 2010

laurier sauce et olivier


Je brouille les pistes,
là c'est dans la cour de la grande ville.
Ma nouvelle maison, -l'ancien atelier de B.-
le bonheur d'avoir une cour est indescriptible.
Avant moi, B., a occupé les lieux.
Il y faisait un minuscule potager, les tomates coeur de boeuf étaient fameuses.
Les lauriers roses (un blanc, un rouge) y sont éclatants aujourd'hui.
J'ai nettoyé les feuilles du figuier qui s'y étaient amoncelés,
mis en pots des boutures de lauriers roses
(encore, mais je ne m'en lasse pas malgré leur banalité, ici il y en a partout),
surveillé la cochenille qui se colle sous les branches et feuilles des gros citronniers en pots
(ça j'aime pas du tout)
et
enfin
me demande si c'est le bon moment pour réduire l'exubérance du laurier sauce qui s'élance plus haut que le toit.
L'olivier me semble un peu frêle,
ses feuilles sont si élégantes, mais je ne sais pas, un peu trop espacées.
Dans une cour il s'agit de jardiner autrement qu'en pleine nature.
Le soir il y a de l'ombre sous le figuier.
Les hémérocalles jettent leur dernier éclat.
D'ici je peux savourer le tOOOOUOUt graves des sirènes des bateaux en partance pour la Corse, l'Algérie et autres.
J'adore.

lundi 7 juin 2010

Blush Noisette

Blush Noisette,
à l'assaut d'un petit chêne

Photos du 5 juin, prise par C.

Oh, félicité!!

Après l'émoi dû aux pivoines,
les roses et boutons
de Blush Noisette qui bien sûr profitent de mon absence pour enfin se déclarer, aaah, la,la!!
Heureusement que les voisins les ont trouvé dignes d'être photographiés et envoyés par mail.
Houra, je continue d'exulter.
Merci, merci à vous.

Le grillage c'était pour que les chevreuils de passage arrêtent de les brouter tout cru avant éclosion.
Ben ça dépasse le grillage.

dimanche 6 juin 2010

Félicité, félicité





Ce samedi mes voisins de colline sont descendus au zardin.
Ils ont exaucé un de mes voeux les plus chers:
voir, voir, si.... si les boutons en promesse observés à la Pentecôte s'ouvraient et comment?
Ce dimanche soir j'exulte devant les photos qu'ils m'ont envoyé.
J'en danserai sur la table.
Les pivoines en fleurs.
Wouh.
Et c'est pas tout.
La suite domani.

jeudi 27 mai 2010

Frôler la félicité




Petit-déjeuner encore au frais mais très lumineux

Trois jours parfaits.

J'ai enfin pu me régaler de toutes les heures de la journée au jardin.
La félicité aurait été atteinte si les pivoines en boutons voulaient bien s'ouvrir.
Aaaah.

On y est presque, si, si.....
je frôle ce moment attendu depuis 4 printemps.


Eclosion si proche,
coeur de la zardinière au bord de l'implosion.

Là, obligée de me consacrer au déménagement et zut de zut préfèrerais raconter les merveilles vues dans la colline.
A piu tardi.

A Marseille je vais avoir une cour.
Caramba.
C'est fantastique.

dimanche 16 mai 2010

En ville du vert (2)




Voilà, je vous avais annoncé que le vert dégoulinerait dans pas si longtemps.
Dans la grosse ville bien polluée.
Sur le mur végétal, ça explose.
Moi, j'aime infiniment
car sur le chemin pour aller travailler,
ça me rafraîchit la vie.



Du zardin, hélas, point de nouvelles fraiches, cette année, le programme des actualités de mai passe par un déménagement.
Et à mon grand désarroi, je ne peux pas savoir comment le printemps explose là-bas.
Bientôt, bientôt.

Une très joyeuse nouvelle, je vais accueillir des bébés grenadiers.
Oooh.
Je vous les présente dès que possible.

lundi 19 avril 2010

Sourire


Pivoine Louise Lossing, avril 2010

Oui, le coeur bondit de joie.
Oui, l'émerveillement est total.
Les pivoines mises en terre en février sont l'objet de tout ça.

Espérer être là, au bon moment pour me réjouir encore plus quand elles ouvriront leurs boutons de manière si éphémère.

samedi 6 mars 2010

En ville du vert


Mur végétal sur le parking Vallier,
Marseille 4ème
.



Un clin d'oeil à Sophie
qui montrait il y a quelques temps
des murs végétaux.


Cette semaine, j'ai croisé des jardiniers qui installaient à la verticale,
(avec camion et grue) les plantes sur le mur d'un bâtiment neuf.

A Marseille, c'est encore assez inédit.
Même si c'est encore dégarni, l'idée du vert qui dégoulinera dans quelques mois me plaît bien.


Je vais suivre attentivement l'évolution.
Quelles plantes pour ce genre d'espace jardiné?


Des euphorbes, différents lierres et,
déjà assez élancées,
des plantes aux feuillages gris argenté qui se jetaient dans le vide.


Bien sûr tout le reste je n'ai pas su l'identifier,
j'aurais dû demander aux jardiniers mais hum, j'étais déjà bigrement en retard.

J'ai observé le substrat, les systèmes de tuyaux prévus pour hydrater, les accroches.



Sur le chemin du travail penser au végétal dans les villes,
à la résistance du vivant en milieu hostile.


Tout ceci se trouve à côté d'une des artères 6 voies, -ou même 8 voies selon les tronçons-
les plus polluées de la ville, le boulevard Françoise Duparc, appelé aussi le Sakakini.

L'enfer sur bitume.


dimanche 28 février 2010

Atterrissement de trois pivoines


Pivoine "Marie Lemoine", en racines nues,
avant son enfouissement
.

Jeudi 18 février, après un coup de fil m'assurant que "vraiment il faisait beau" alors que la veille c'était tout le contraire, hop,
les trois pivoines sautaient dans la voiture traversaient la plaine de la Crau,
enfilaient une guirlande de villages cévenols, gravissaient le plateau du Larzac, rejoignaient le pays du Roquefort, et quelques virages encore, des descentes, des montées...
Franchir sur un pont hors d'âge le cours d'eau vert.
Les routes muent en chemins, les rochers familiers apparaissent.
Le coeur tout à fait battant de la conductrice voulant parvenir avant la nuit pour voir le zardin.
A 10 minutes près ce fut le cas.
Equipée d'une lampe, la zardinière a sauté dans tous les coins pour guetter si ça poussait, si c'était encore vivant, si beaucoup de nettoyage était à prévoir, si les vivaces tenaient le choc.
Si le gel n'avait pas occis quelques frileux.

Immédiatement, le simple fait de diriger le faisceau de lumière vers la terre,
ça allait très bien.
Faire du feu dans le petit poële, constater que les couvertures étaient quand même assez humides.
Bien manger en bonne compagnie.
(Avec ceux qui m'envoient de la neige en photos et des infos météos précises et tentatrices.
Coucou les amis!)

Le lendemain il a fait encore beau.

Beaucoup mieux que de gagner au loto.

(Tous les jardiniers, toutes les jardinières reconnaîtront ce dont je veux parler, quand on attend depuis des jours une météo favorable pour tel ou tel travaux.)

Alors vite j'ai pris les décisions d'atterrissage pour les trois belles en racines nues commandées chez Rivière, et les trois pivoines ça y est, ont plongé chacune dans leur trou.
Tadam, tadam.
J'ai veillé cette fois à ne pas trop les enterrer.


Pivoine "Marie Lemoine",
pas trop enterrée j'espère?

Pivoine "Do tell"



Derrière une touffette de buis
pivoine "Louise Lossing"

Ma mission accomplie, j'ai profité des rayons de soleil et observé tout le reste.
Et suis repartie.

8 heures de route en moins de 24 heures pour planter 3 pivoines.
Un bilan carbone désastreux.

Un bilan zardinier très joyeux.

jeudi 11 février 2010

Chou romanesco, jus de grenade et boisson aux fleurs d'hibiscus


Météo glaciale.
-6° à -8°.
Pour la colline qui m'attend.
Impossibilité technique d'aller zardiner.
Les pivoines devront patienter au frais: la terre est increusable, pfff...
Un petit redoux est prévu vers mardi ou mercredi.
On avisera.

Quelques flocons tombent finement, même ici,
oui, oui sur le vieux port.
Bon ça ne blanchit pas encore les toits.
Il n'y a plus personne dehors.
Le vent transperce de manière redoutable les épaisseurs.

Comme une promenade sur un chou romanesco,
l'esprit zardinier sautille d'une colline à une autre.

En ville j'ai comparé deux bouteilles identiques de jus de grenade.
Même marque, même composition, même contenance, exactement les mêmes couleurs de jus.
L'une à 5, 50, l'autre à 7, 90.


L'une avait le petit logo AB, bien vert.
Aaaah, bon.
Du jus, pas en bouteille, bien sucré,
a giclé quand j'ai ouvert ma grenade turque provenant de chez l'arménien .
Plaf, plein d'éclaboussures sur les papiers et courriers à poster qui sont sur la même table.
Je n'avais pas encore lu les conseils de LOF.


Et puisqu'il gèle vraiment se réchauffer les doigts autour d'une tasse fumante
aux saveurs acidulées.
Encore un truc de l'épicerie arménienne:
les infusions aux fleurs d'hibiscus.
C'est beau, c'est bon, c'est chaud.

dimanche 7 février 2010

Le nez en l'air


Un jardin le matin

Derrière le mur de ce jardinet d'une avenue sans attrait particulier,
tiens, tiens, un oranger ou un mandarinier?
Dans ma tête, cette artère s'appelle désormais
la-rue-où-il-y-a-un oranger-.




samedi 30 janvier 2010

On avance, on avance, on avance


Grenade turque

La meilleure période pour planter le grenadier est février-mars.
S'en approcher, c'est déjà ça, non?
Janvier glacé s'achève, de rézolutions en rézolutions, des bonds ont été accomplis.
Plus que hâte de retrouver la colline.

J'y emmènerai:
-Les trois pivoines.
Tadam. Arrivées hier par la poste.
Louise Lossing, Marie Lemoine et Do Tell.
Tadam, tadam, tadam.
Même en racines nues, elles sont belles, ça sent la terre, raaah, un petit shoot.


Ne pas savoir qui est qui, ça m'arrive.
Pour les premières pivoines plantées, plus du tout d'indication.
Cette fois, je n'oublierai pas d'inscrire leur nom sur un caillou plat.


Louise Lossing, racines nues, étiquette et sachet humant.


Végétation pointant son nez, j'ai hâte de les mettre en milieu naturel.

En attendant, relire les recommandations données par Rivière, the pépinièriste.
Je crains d'avoir enterré trop profondément les premières. Recouvrir de 2 ou 3 cms de terre, ça suffit.
Ce qui expliquerait peut-être pourquoi elles n'ont pas encore daigné fleurir,
sauf une, mais quand je n'y étais pas.
Ah, ah, ah.
La plante ne doit pas être étouffée par d'autres végétaux.
Ne surtout pas pailler, la pivoine déteste les excès d'humidité.
Apporter de l'humus chaque automne: fumier bien décomposé, corne broyée ou poudre d'os.
Rivière conseille d'aérer le sol après chaque pluie.
Voilà qui m'intéresse.
En automne et au printemps, là-bas, il peut pleuvoir tous les deux jours, voire deux ou trois fois par jour.
Je cite:
"C'est la partie la plus importante dans l'entretien des pivoines"
Pour satisfaire ce point vais-je demander un congé sans solde?

Mon prochain métier se dessine:
Aératrice de pivoines.
On avance, on avance.

J'y emmènerai aussi:

Un grenadier que j'espère trouver d'ici là.
Près de Sète, un détour s'impose pour visiter Mr Fillipi, celui du jardin-sec-et-beau, il cultive le grenadier Antalaya, à grains violets, utilisés en Turquie pour confectionner de spectaculaires jus de fruits. Wou.
Aussi les variétés Mollar de Elche et Provence.
Je penche pour Antalaya.
Un scion de deux ans serait idéal.

A côté de chez moi, se trouve une épicerie arménienne épatante. Qui reçoit des grenades provenant de Turquie. Enfin, cette semaine, il y en avait un cageot parterre, à côté d'oignons et de poivrons verts.
L'épicier m'a dit très animé :
"En Arménie , il y en a beaucoup, devant chaque maison aussi, ça apporte le bonheur, et il m'a montré, accrochés derrière la caisse, des colliers (que je n'aurais pas vu sinon, dans l'accumulation des choses) avec ...des petites grenades.
C'est un symbole* arménien, regardez!"
Son visage en était tout éclairé.

La grenade et
l'Arménie, ça m'a plu cette histoire.


Fruit du paradis perdu.


Enfin dans la colline,
j'y ferai du repérage pour accueillir un Shoshoni.
Il lui faudrait un peu de frais.
Parfois les conseils des autres jardiniers aident à choisir, surtout leur expérience, et si l'on rajoute des images de leurs très beaux jardins : pour le Viburnum plicatum,... tadam, ça y est.
Suffit de quelques précisions, distillées avec art par
un pépinièriste passionné-nant, chapeau.
Trouver alors le plus beau point de vue.
De l'ombre mais pas trop.
Ameublir la terre, défricher.
Prévoir un diamètre honorable pour le laisser respirer dans 10 ans.
Le Shoshoni est une splendeur. Le Shasta aussi et Mariesii et... d'autres!
Pas d'image, tout dans la tête.
Tadam, y'a plus qu'à:
en réserver un bébé à qui sait en parler.
Il est trop fort ce Maurice.


And finally,
peut-être s'enquérir de crottin d'âne.
Le laisser se décomposer pour en avoir à disposition au bon moment.

On avance, on avance.




dimanche 24 janvier 2010

Un palais aux murs rouges et un cake vert

L'aula du Palais universitaire,
Strasbourg


Strasbourg, fin 2009.
J'écoute un colloque de A jusqu'à Z, (enfin non, j'ai sauté quelques lettres)
dans un palais universitaire aux murs rouges.
Une ville pleine de cyclistes.
Et une boutique* où je déniche de la poudre verte:
Du thé vert, très volatile me dit la vendeuse.
Elle me demande aussi si je veux un petit fouet en bambou pour remuer quand on le déguste en boisson.
Non, c'est pour faire de la pâtisserie.
Je repars, hyper contente d'avoir enfin senti l'odeur et vu la couleur aussi pétard que le vert des euphorbes au printemps.



Poudre de thé matcha

Cette année donc plus d'excuse pour ne pas tenter de recettes aux pâtes vertes.
(Depuis deux ans je contemple une très jolie petite boîte sans avoir jamais osé l'ouvrir.


La petite boîte* reçue par la poste
jamais ouverte
malgré mon envie de connaître le goût.

Là, je n'ai toujours pas ouvert, mais je me lance avec ma trouvaille strasbourgeoise. Décidément 2010...)

J'ai d'abord eu envie d'un cake au thé matcha avec de la poudre d'amandes et des blancs d'oeufs battus en neige.
Ensuite il y a peu, un cake lamba au fond de pêches un peu caramélisées et toc, j'ai rajouté deux cuillères à café de poudre verte.
La couleur a disparu à la cuisson pour ce deuxième cake, alors que le premier était bien, bien vert.
Dommage, on l'a mangé sans le photographier.
Côté goût, ça me rappelle un peu le foin et, rien à voir, des odeurs d'algues. Et d'autres choses encore mais je n'arrive pas à être assez précise pour les définir.
D'autres essais sont prévus.


Le cake thé matcha - pêches


La pâte bien plus verte avant la cuisson


Cake au thé matcha

(pour un petit moule à cake)
Ingrédients:
-125g de farine
-1 cuillère à café de levure
-2 cuillères à café de thé matcha
-2 oeufs
-100g de sucre glace
-50g de poudre d'amande
-100g de beurre salé

Préchauffer le four à 180°.
Mélanger la farine, la levure et la poudre verte dans un bol.
Dans un autre bol, battre les jaunes d'oeufs avec le sucre et la poudre d'amande.
Ajouter le beurre fondu.
Puis les blancs battus en neige avec une pincée de sel.
Mélanger tout délicatement.
Verser dans le moule et cuire 30 à 40 minutes.



"Le thé des Muses"

Merci à l'Est à Mademoiselle Beau à la Louche pour cette adresse strasbourgeoise.
Merci à l'Ouest à
Patoumi, merci, merci, la petite boîte conserve tout son mystère...

mercredi 20 janvier 2010

L'humeur d'une agave glacée


Vu ça sur la toile, mais où?

En cherchant des renseignements sur l'agave havardiana que j'aimerais introduire au jardin.
Je ne sais si c'est janvier qui me donne envie d'exotisme.
Bizarre.
En tout cas j'ai découvert des agaves jusqu'alors inconnues. Pas difficile de m'étonner, en matière de jardin, j'en suis encore au commencement du monde.
Et ça me tente.

Graphiquement.

L'agave stricta montrée sur ce
blog me ravit.

Photo vu sur le blog "la pépinière"
Jardin Exotique d'Eze
entre Nice & Monaco, dans les Alpes Maritimes

Elle peut supporter -12°, à tenter?

Mais je n'arrive pas à imaginer un endroit du terrain où elles ne seraient pas comme un cheveu sur la soupe.
Le jardin a plutôt un air forestier.
Une agave entre deux chênes?
Mon esprit doit s'acclimater un peu.
(De toute façon avant de trouver l'agave stricta en vente quelque part, j'ai encore le temps.)


En janvier également, vu de l'eau en spirale sur un autre blog regorgeant d'images en tout genre:
paradis express: jardins, assez fou, ça m'a plu aussi.


photo présentée chez paradis espress
Je crois que j'aimerais bien réaliser ça
en plus de l'exotisme.


Parfait pour les jours où l'on se sent d'humeur agave glacée.

samedi 16 janvier 2010

La neige envoyée de l'autre côté de la colline



Il y a quelques jours j'ai reçu un mail.
Et de la neige.
Mes voisins de colline sont rares.



Il en existe un peu sur mon versant et
d'autres en face sur l'autre colline.

Vaut mieux en avoir très peu mais des super sympas comme eux.
Le soir je vois la forêt et en face quelques petites lumières indiquant leur présence...
Ce coin de sauvage est habité, juste ce qu'il faut.
A mon goût.

Bref en décembre il avait déjà neigé là-bas, et j'aurais bien aimé voir.
Mais le temps de demander hop la neige avait fondu.
Cette fois, miam, je scrute le paysage et me régale de ces images.
Je regarde tous les arbres, j'aperçois les petits sentiers.
Peut-être cela a-t-il fondu? Ou pas?




Les vignes saupoudrées
on les devine bien alignées.

vendredi 1 janvier 2010

Rézolutions


Que faire en 2010?
Une belle année comme ça toute neuve qui s'annonce.
Alors?

Voyager et jardiner.
On ne peut pas plus simple.

Voyager:

C'est décidé j'irai enfin à Berlin. Me demande juste à quelle saison.
Voir M. Et sa petite fille.

Et aussi en Asie, au Cambodge...Voir N. En fin d'année.
Promis.

S'il reste du temps, Lisbonne me fascine assez.
J'aimerais y retourner.

Repousser tout aux calandes grecques ça suffit.

Notez bien je n'ai pas promis d'arrêter de fumer.
Ce qui serait bien pourtant, l'argent du tabac dépensé en pivoines, ça serait dément.
C'est une idée comme ça.

Pas une résolution, je n'y arrive jamais.

Côté jardin:

Quelques vivaces ou arbustes -à chercher d'ici le printemps- pour tenter de les acclimater en 2010:

-un grenadier : je suis sûre que la variété "Provence" se plaira au zardin, j'en ai vu dans les Alpes du Sud. Un ami de Taroudant avait un patio aux murs verts et au centre un grenadier. Cela reste un souvenir tenace.
-une agapanthe bleue "Caulescens angustifolius" : rustique à -15°, hé, ho.
-un aster "Ashvi": de 5O cm au feuillage vert clair, formant -je cite- "...un dôme bien net d'où émergeraient de mi septembre à mi novembre des fleurs simples d'un blanc très pur".
-une clématite Armandii "Apple Bossom": feuillage persistant et en fleurs roses de mars à avril.
-une agave havardiana: pas frileuse supportant jusqu'à -20° car provenant des altitudes mexicaines, formant une rosette de feuilles bleu gris avec des épines, ça oui, mais ce que j'adore c'est sa forme en coupe, me rappelle un peu un artichaut. Et promesse des promesses, une fois adulte, apparaît une hampe florale pouvant aller jusqu'à 3 mètres de haut.Faut s'y prendre maintenant, c'est sûr.

-une pivoine "Marie Lemoine": fleurs doubles, blanc lumineux, voilé de citron, avec quelques pétales parfois liserés de rouge, et les dates de floraisons correspondraient, oh merveille, à des dates de séjours au jardin,si, si.. en profiter c'est quand même le but.
-une pivoine lactiflora "Louise Lossing", qui sent bon, qui a une forme pleine, hum, franchement serait top au jardin blanc et semblerait fleurir vers les 20-25 mai, perfect, no?
-une pivoine lactiflora "Do tell": à la forme japonaise, corolle de pétales rose pâle, mouchetés de rose lilas, devenant blanc à maturité, avec un coeur de longs et fins pétaloïdes blanc, rose vif et jaune mêlés à de longues étamines. "Très florifère", ah, chouette.
(J'arrête là pour 2010.)
A cause des pivoines c'est bien simple, je voudrais vivre juste d'avril à mai.
Serait-il possible de doubler ces mois?

S'il me reste du temps et que j'arrête de fumer j'irais tout dépenser chez
Rivière, the pépinièriste.
Y en a qui vont chez Ladurée. Se damnerait pour déguster macarons mangue jasmin ou bergamote.
Moi une photo d'une suffruticosa Kokuryu Nishiki me fait... le même genre d'envie...
Heureusement qu'il n'habite pas trop près. Beaucoup trop de pulsion.

Au sud de Lyon, existe encore un lieu, aaaah:
la Pépinière de Maurice Laurent, collectionneur passionné de viornes.
(d'un clic on peut en avoir un aperçu ) mais le virtuel a ses limites.
Manque de parfum.
Découvert baba les "Viburnums Plicatums", il y en a tellement que je ne sais pas lequel je préfèrerais à vrai dire.

Voilà, ça paraît suffisant comme projection.

Meilleurs voeux à tous...
Que 2010 vous soit très clémente.