dimanche 24 mai 2015

Aaah, la colline printanière, la zardinière ailleurs, très ailleurs.


Rosier Baron Girod de l'Ain


 Boutons de pivoines à venir.

Encore loin de la colline, (on ne peut pas être partout, je m'y résouds...),
rien ne me fait autant plaisir que de recevoir des nouvelles "imagées" du jardin qui se porte très bien à l'état sauvage.
D'accord il y a de l'herbe haute, il faudra y passer du temps pour redimensionner quelques exubérances et y redessiner les circulations élémentaires, mais ça ne me soucie pas du tout.
J'ai été épargnée d'un tempérament maniaque. Le désordre du jardin m'apparaît mais ne me semble en rien insurmontable.
La zardinière peut voyager, les massifs ne disparaissent pas, les vivaces se portent rudement bien.
Finalement le rosier Baron Girod de l'Ain se met à fleurir sans rechigner et les boutons de pivoines promettent des merveilles pour dans quelques temps.

Ah, j'aimerais y être cependant.
Le mois de mai, je ne change pas d'avis, ça reste mon favori.
Je reconnais cette rivière de petite fleurs blanches qui s'épand sans jamais sembler vouloir s'arrêter et escalade hardiment toute terre un tant soit peu vacante.J'en avais pris trois brins sur un talus d'un bord de jardin en me promenant il y a deux ans. La multiplication galopante de cette petite me fait rire.Elle assure sa fonction de remplissage entre les trous au-delà de toute espérance dans ce qui devait être le "jardin blanc".
Il n'y aura bientôt plus qu'elle, elle a soigneusement encerclé les buis.

La rivière qui déborde

En avril, j'ai été éblouie  par la découverte des jardins au Japon, à en avoir le souffle coupé.
J'attendais ce voyage depuis longtemps.
Plus de vingt ans.
Disons que cette année, je me suis dit "ça suffit d'imaginer", allons-y.
J'avais peur d'être déçue, de ne pas trouver cela "si" splendide.
D'avoir vu trop d'images avant.
De ne pas être touchée.
J'en suis encore ébahie.
Résultat j'ai plané pendant 15 jours après mon retour.
Et ce n'est pas fini, cela infuse.

J'en reparlerai dans un autre billet.

Là, tout de suite, alors que je dégouline dans un autre pays asiatique, sous 40 °, sans grâce jardinière particulière, hum, j'ai juste envie de courir voir les pivoines de mon jardin.
Et de respirer l'odeur des arbres. Des arbres bien exotiques pour ici,
chênes, châtaigniers, noisetiers, pruniers...
De marcher dans l'herbe mouillée du matin.

Petit figuier planté au début, 
qui me dépasse maintenant.



Merci à C. de  m'envoyer ses photos.