jeudi 24 juin 2010

laurier sauce et olivier


Je brouille les pistes,
là c'est dans la cour de la grande ville.
Ma nouvelle maison, -l'ancien atelier de B.-
le bonheur d'avoir une cour est indescriptible.
Avant moi, B., a occupé les lieux.
Il y faisait un minuscule potager, les tomates coeur de boeuf étaient fameuses.
Les lauriers roses (un blanc, un rouge) y sont éclatants aujourd'hui.
J'ai nettoyé les feuilles du figuier qui s'y étaient amoncelés,
mis en pots des boutures de lauriers roses
(encore, mais je ne m'en lasse pas malgré leur banalité, ici il y en a partout),
surveillé la cochenille qui se colle sous les branches et feuilles des gros citronniers en pots
(ça j'aime pas du tout)
et
enfin
me demande si c'est le bon moment pour réduire l'exubérance du laurier sauce qui s'élance plus haut que le toit.
L'olivier me semble un peu frêle,
ses feuilles sont si élégantes, mais je ne sais pas, un peu trop espacées.
Dans une cour il s'agit de jardiner autrement qu'en pleine nature.
Le soir il y a de l'ombre sous le figuier.
Les hémérocalles jettent leur dernier éclat.
D'ici je peux savourer le tOOOOUOUt graves des sirènes des bateaux en partance pour la Corse, l'Algérie et autres.
J'adore.

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