jeudi 9 juin 2011

Acanthus Mollis




Suite des découvertes de ce printemps:
L'acanthe se prépare à donner sa première hampe florale.
Aaaah...

Comme pour les pavots d'orients, décrits hier, il lui aura fallu un certain délai.

Son pied faisait de larges feuilles, à côté de l'armoise , jamais rien d'autre.
Je suis passée à côté, comme d'habitude n'en faisant plus cas
et là, et là:
"Tiens il y a quelque chose de changé".
Ooooh!!
S'en est suivi quelques petits bonds de contentement.

Après il paraît que c'est la cata, les graines se projetant à la ronde de manière explosive.
Que les acanthes on peste pour s'en défaire.
Comme celle-ci a mis 5 ans pour se décider, on verra au printemps prochain s'il faut craindre une progression intempestive.

mercredi 8 juin 2011

Par quoi commencer?


Herbes folles, lychnis.

Je n'ai déjà pas relaté le jardin d'avril.
(Une splendeur, tout est resté dans l'appareil photo, irrégulière blogueuse que je suis....
cependant toujours aussi régulièrement captivée, fascinée.)

Il s'agit de montrer celui de fin mai début juin.
Bien différent en un mois, de l'autre.

Et là, par où commencer?

Les pivoines, les rosiers, les herbes folles, les roses trémières, l'acanthe, les grenadiers, le coin blanc?
Oh, je voudrais tant, en deux phrases dire combien tout m'épate.
Tout en détails?
Pas le temps.

Je choisis donc pour l'heure de débuter par les découvertes,
par ordre d'apparition dans mon champ de vision lors de ce dernier séjour:

Les pavots d'orient que j'ai enfin eu le loisir d'observer.

Têtes d'alliums, lychnis et couleur rose inconnu.

Depuis 5 ans, ratais immanquablement leur floraison.
A tel point que cela m'agaçait un peu de nettoyer autour de leurs pieds, en me demandant à quoi ça servait ces feuilles et ces tiges mêmes pas douces au toucher, cette verdure sans grande caractéristique esthétique.
Cet automne je me souviens avoir divisé la touffe compacte, sans trop y croire, en mettre un peu au hasard, un bout pas très loin, près d'une pivoine qui stagne sans bouton.
Genre, un club de bougons.

Et ben paf,
la première chose en arrivant qui me saute au visage:
une tâche rose,
d'un rose inconnu pas celui des lychnis -soutenu-,
pas celui des roses -délicat-,
un autre rose, d'essence charnelle.





Le séjour ascension 2011:
pluie, soleil, pluie, soleil, orage, soleil, grêle, soleil, j'ai adoré.



Les pavots étaient détruits par tant d'alternance à la fin de ces 4 jours .
Moi j'ai touché les gros pétales tombés à terre.
Pour les regarder de plus près.
Une texture très épaisse, douce et consistante qui m'a étonné.
(J'ai pensé aux feuilles d'artichauts c'est vous dire!)
Je pensais que ces pétales allaient s'effriter, se désagréger.
Ils n'ont pas du tout la fragilité des coquelicots bien rouges qui les accompagnaient.