samedi 24 janvier 2009

Ceci est un chêne

Ceci est un chêne.
Un petit chêne ressemblant à bien d'autres.
Au zardin, on ne les compte plus, il y en a plein.
Celui-ci a un tronc d'un diamètre d'une quinzaine de centimètres, des branches menues, et en octobre il gardait encore des feuilles bien vertes et d'autres couleur caramel.
Il se trouve sur la troisième "faysse" proche du coin blanc.
Ce qu'il ne sait pas encore ce petit chêne, c'est qu'il va jouer un grand rôle.
Etre escaladé de roses.
C'est lui que j'ai choisi.
D'un côté des blanches et de l'autre, ah, ah, il faudra patienter quelques années...???

Au printemps dernier, un rosier de Banks, -à fleurs blanches en pompons,... rien ne me le prouve à ce jour - mesurant 20 cm à peine, a été installé derrière .
Le rosier n'a pas beaucoup grandi.
Il faut quelques saisons, je le sais.
Mais ce n'est pas de lui dont je veux vous parler.
Ayant visité virtuellement des jardins, quelques blogs, des forums, des pépinieristes, les désirs de rosiers se précisent.
Avant, à vrai dire, je n'étais pas fana de roses.
Je trouvais ça "normal" qu'une rose sente bon, qu'elle fleurisse en rose, blanc, rouge ou crème peu m'importait. En gros, je les considérais distraitement.
Les trouvais belles mais ne les aimais pas encore.
Les roses anciennes, ah, oui...Elles m'ont un peu plus intéressé.

Alors tout doucement, presque à mon insu, j'ai retenu des noms.
Souvent, pour les rosiers, il faut bien le reconnaître ceux-ci font plutôt "tarte à la crème".
Des noms d'épouse. "Madame Alfred Carrière, Madame Isaac Péreire"....
Ou d'autres plus kitschs, qui transpirent l'immodestie, un truc qui me dérange.
Donc pour "Ghislaine de Féligonde", j'ai trouvé ça tarte aussi.
De Féligonde...
Quasi Cunégonde...
En juin 2008, je vous avais fait part d'une image vue en mai sur un autre blog jardinier:
Des rosiers escaladeurs.
Pour se projeter en mai, c'est ici: au" jardin ludique".
Celle qui a ma préférence c'est la première photo.


En septembre 2008, cette image de rosier grimpant ne me quittait pas.

Alors, dans un catalogue j'ai trouvé la dite Cunégonde, ainsi présentée:
"Rose ancienne année 1916. Fleurs groupées, doubles, en forme de pompon. Bouquets parfumés de corolles jaune saumoné, s'éclaircissant à l'épanouissement. S'utilise en arbuste ou en grimpant. Rosier très florifère et très remontant, à feuillage sain vert brillant. Hauteur possible 2m50."

(Autant vous le dire, la photo était atroce, on aurait dit que les fleurs étaient ou jaune souffre ou bien rose dégueu... Un vrai gâchis.)
En vrai, c'est pas du tout ça.

Fin octobre 2008,
le pied de Ghislaine est arrivé au zardin.
Mis à proximité du chêne qui fera son tuteur pour quand elle aura envie de grimper.
J'ai bien aimé mettre du compost et faire son trou alors qu'il neigeait.


3 commentaires:

Anonyme a dit…

Merci de votre visite sur mon blog. A mon tour j'ai fait un petit tour, je suis enchantée, je reviendrai.
Il ne faut pas toujours se fier aux noms !!!
A très bientôt

gwenzardin a dit…

Danielle,
c'est vrai pour les noms,je regarde d'abord la plante et ma foi si elle a un nom à coucher dehors je passe outre!
Merci pour ton passage ici!

Anne-Marie S a dit…

Je découvre ton blog et ton article sur la belle Ghislaine, et je peux te confirmer que tu ne seras pas déçue : je l'ai depuis deux ans, et il a été somptueux de l'été à l'automne 2008 ! un de mes préférés au jardin, à tel point que j'ai acheté l'an dernier la "Pink Ghislaine de Féligonde", une obtention toute récente de Fabien Ducher (la même que l'ancien mais en version rose...). A bientôt.