samedi 26 janvier 2008

crumble abricot-pêche-framboise-rhubarbe

Hope:
faire un maxi crumble
abricot-pêche-framboise-rhubarbe.
Bon, pour ça consulter des catalogues et se lancer dans le choix de l'une ou l'autre des variétés proposés. (Il y en a trop, c'est le premier point de complexité, lequel choisir?) Saliver à chaque description, s'imaginer les fruits du désirs. (Forcément on nous montre les plus beaux, les couleurs sont magnifiques et on a beau lire," sensible à telle ou telle maladie", comme on n'y connait rien, même pas peur, moniliose, oidium, cloque...on voit pas pourquoi tout ça nous tomberait dessus.Un peu paranos ces jardiniers.)

Alors je commande en fin 2006 et plante au printemps 2007 quelques espèces pour les crumbles entre amis:
5 framboisiers de variété "September"
1 abricotier scion -variété "Bergeron"
1 pêcher scion -variété "Grosse mignonne"
puis à l'automne 2007:
1 plant de rhubarbe (variété?) dans un p'tit godet à 2 euros.

Tout est là:

l'abricotier -variété "Bergeron"

Apparemment tout va bien, au coeur de son premier été, il se chauffe au soleil renvoyé par le mur d'une terrasse, si c'est bien parti m'en réjouis, youpi, quand même, je ne sais toujours pas comment le tailler.
De plus , lis des trucs inquiétants pour mes futurs crumbles aux abricots:
"sensibilité au climat: les abricotiers fleurissant tôt, leurs fleurs blanches ou rosées oooh peuvent être détruites par les fortes gelées (-3°, ah, c'est fort ça?).Même un endroit abrité du vent n'est parfois pas suffisant.Si la nuit s'annonce particulièrement froide, protégez votre abricotier en fleurs en arrosant le sol, au pied, le soir.Pour les arbres de tailles moyennes, accumulez au pied des bassines d'eau chaudes.L'eau, en s'évaporant, enveloppe la ramure d'un fin brouillard artificiel et la protège."
Ben , ça me laisse bouche bée tout ça, je me vois en train de tranporter mes bassines d'eau chaudes...Moi en cas de gelée prévue, ça me vient pas à l'idée d'arroser le soir, j'aurai l'impression de plonger exprès mon abricotier au frezzer, ça me laisse pantoise.Mais quand ce sont des gens qui ont des vergers florissants qui écrivent ça, faut écouter, non?
( "Le verger gourmand" de J.P. Coffe)
Plus loin, ce qui m'achève, un tableau présentant les caractéristiques selon les variétés, je mets mon doigt sur "Bergeron" jusqu'à la rubrique "soin particulier":
j'y vois aussitôt le mot "moniliose"(brrrr)
abricotier vigoureux et très productif (aaah!) mais sensible à la moniliose.
Je lis que d'autres variétés ont la chance d'avoir ce libellé:qui résiste bien au gel, ou bonne résistance à la moniliose.
Bon.
J'encaisse.

les 5 framboisiers de variété "September"

Framboisiers en plein désespoir, quasi morts, sécheresse-photo prise fin été 2007-.
Pas près d'être envahie, ni de faire du coulis.
Leur première année aura été violente: ignoré leur besoin en eau, pas paillé et pas assez désherbé, ni enrichi la terre car de compost, point, d'eau non plus.
Bon, il a plu quand même mais ça n'a vraiment pas suffi!
Cette année 2008, j'assurerai le suivi: compost, paillage, et arrosage, j'ai vérifié, sur 5 plantés, il en reste au moins 3 valides;
disons qu'en novembre 2007 en mettant le nez à ras du sol , il m'a semblé que ça n'était pas fini.
On m'a tellement dit que le framboisier était une véritable calamité à contenir, que ça drageonnait, qu' il fallait mettre des piquets, des fils pour les dompter et couper à ras tout ce qui dépassait du rang, ben, là, tranquille, il ne s'est rien passé...
Adieu crumble, tartes, coulis et tee-shirt rosis.
J'aimerais bien moi combattre le terrible dragon "September", plus y en a plus c'est bon, non?
Lu encore dans le Verger gourmand de J.P. Coffe:
"Les espaces importants entre chaque framboisier vous laisseront le loisir d'y intercaler des lupins.Ils ont la réputation d'éloigner le ver de la framboise."
Les lupins, j'en ai des graines en attente dans une boite à chaussure.
Hope, hope, hum, lupins et framboises, un délice.
Bon, sur terre, encore loin du crumble:
Vous les voyez, les dragons?



















le pêcher scion -variété "Grosse mignonne"
vue d'été,









et d'automne de la
"grosse":

Rien à dire, j'attends. (Suis prévenue des maladies, ça va, merci, j'ai pioché la variété "sensible à la cloque".) Ai l'ambition de palisser et tailler la grosse mignonne "à la diable". Si c'est pas "à la diable", c'est que j'aurai pas intégré les conseils en matière de taille. Point barre.
Moi, c'est du crumble que je veux.


le plant de rhubarbe (variété inconnue)


Il a voyagé de Marseille au zardin, sans soin particulier, a été planté en novembre 2007 à coté d'espoir de pivoines. Peut être un peu près, je ne me rend pas vraiment compte. Les pivoines sont lentes à s'installer. Ce futur délice tout raplapla. Même après un bon arrosoir.
La rhubarbe, je crois qu'il vaut mieux attendre deux ans avant de tirer les premières tiges.
J'attends déjà de voir si elle "repart" bien au printemps.
Début janvier 2008, plus rien, disparue sous terre, ça fait trop peur, j'vous jure.
J'écarte quelques feuilles, pour mieux constater, rien.


Renseignements pris, la disparition hivernale est normale, le crumble rhubarbe doit revenir à la surface aux beaux jours.









2 commentaires:

D.lefrère a dit…

SI je comprend bien c'est un jardin en devenir.
Alors pour moi ce sera des fraises, du raisin muscat et du mimosa.

patoumi a dit…

Tout cela est bien prometteur!
Chère Gwen, ce blog a beaucoup d'allure, c'est la claaaaasse.
Je vous embrasse bien fort.
Et vous savez quoi: il fait super beau aujourd'hui (mais bon, c'est un jour de bureau et de listes pourries:-((