vendredi 22 février 2008

Les simples de la fiancée du pirate

De retour en ville, après 6 jours de vie de sauvage dans la cabane de vigne, je n'ai qu'une envie:
y retourner.
Je compte les jours (28 exactement) qui me séparent de la prochaine virée là-bas. Ouh là ça ne s'arrange pas !

Pourtant mon zardin est loin de présenter le caractère époustouflant de la terrasse du château de Barbirey...

Cette mer de pivoines, c'est limite indécent.
Ce n'est qu'une image sur papier glacé d'un magazine,
néanmoins elle me "gratte" vraiment les yeux.
Me rend verte furieuse d'envie.(Le château, moi, j'm'en balance, je préfère nettement ma cabane.)
En fait, les pivoines m'ont depuis toujours séduite, sous toutes leurs formes:
arbustive, herbacée....

Le côté printemps, l'opulence de la fleur, les coloris rose tendre ou rouge intense, même blanc chiffonné des pétales , la simplicité du feuillage, tout me paraît délicieux.
Le côté éphémère de la floraison, ça compte également.
Enfin d'après ce magazine, on peut espérer ce ravissement 8 semaines durant, si l'on joue avec les différentes variétés et leur plus ou moins grande précocité.
Roooh, miam...!

Seul truc: n'ai aucune idée de la précocité des variétés que j'ai mise, ça se trouve elles fleuriront toutes, mais "juste" 8 jours en mai.
(Des jours de mai sans congé, si, si ça se peut...
Comme dit ma copine V., ça serait ballot....)
Je vais donc me renseigner sur ce point, histoire de prolonger le délice .
Mais imaginons une floraison douze mois sur douze, ça aurait un côté pratiquement pornographique, écoeurant, non?
Tandis que là je frémis à l'idée de n'être pas présente à la bonne date, de rater le premier bouton ...
Avant de croiser ce magazine il me semblait que deux ou trois pieds de pivoines dans un jardin, ça suffisait amplement.
A cause de la terrasse de Barbirey, j'envisage non une mer de pivoines mais une sorte de canal de Suez, sur une terrasse étroite du zardin.
A ce jour, 6 pieds en racines nues sont installés sur l'étroite deuxième "faysse" .
(C'est un début, je vais en rajouter c'est sûr.)
Pour les photos en fleurs faudra patienter, peut-être ce printemps 2008??
Aaaah, que d'attente....
Revenons sur terre, en février, voilà à quoi ça ressemble:


Non vraiment, le zardin actuellement ressemble plutôt à... celui de la "fiancée du pirate" dans le film de Nelly Kaplan.

Bon, vais quand même vous épargner le bazar du zardin et plutôt vous présenter ma petite bande de simples: armoises, romarin, santoline, thym, sauge, prise un matin un peu givré.


Des rustiques, modestes, persistantes, ne craignant ni le gel ni la sécheresse.
Bref, un must pour une apprentie comme moi.
Pas de ratage possible.
Suis très fière d'avoir réussi quelques boutures d'une armoise qui sent drôlement bon et que je vais donc pouvoir implanter à d'autres coins du zardin.
Bon je sais, réussir une bouture d'armoise c'est comme réussir des oeufs au plats, normalement, c'est très facile.N'empêche, j'suis très contente.
Le gris c'est très apaisant, celui des "Powis Castle" est argenté, les feuilles sont fines, très douces.
Voilà les boutures, prises entre "chien et loup"ouhouh, le flash est parti et ça écrase la couleur, -ça j' suis moins contente -
J'ai un faible pour les armoises, si comme moi vous appréciez, par là, clic , tout est bien expliqué, mais franchement, sans rien savoir, ça va très bien aussi.
Parmi les prochaines recrues intégrables à ma bandelette de simples:
mélisse (j'aime son vert jaune doré ainsi que son aspect anti-moustique), agastache anisée, ciboulette et si je trouve une sauge aux fleurs couleur cassis, serai comblée.
Pour finir ce billet, un hommage à la santoline qui s'installe bravement au pied du romarin conquérant.
(Celui-là faisait même pas 10 cm de haut, il n'y a pas si longtemps.)







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