dimanche 21 janvier 2018

Lotus, comment s'y prendre? (1)



Après ma visite cet été au jardin des Paradis, les plantes aquatiques m'ont paru indispensables.
La prêle, les nénuphars et surtout les lotus.
Evidemment.
La rondeur des feuilles incurvées, leur hyper hydrophobie qui fait rouler si subtilement une goutte d'eau, la fleur sublime, le fruit en forme de pomme d'arrosoir, tout me plaît absolument.
Pourtant  jusqu'à présent, je n'avais jamais envisagé leur culture.
Je pensais que les conditions climatiques françaises ne le permettaient pas.
En fait, si.
J'ai appris que le lotus pouvait passer l'hiver au repos, immergé à la profondeur adéquate, il est donc moins fragile que ce que j'imaginais.

Vue du bassin du jardin des Paradis, je ne connais pas encore toutes ces belles aquatiques.

Comment dire, plus qu'une histoire de chaleur ou de rusticité, il y avait également dans un coin de mon cerveau une incompatibilité avec un jardin "domestique" lambda.
En contemplant le bassin du jardin de Cordes sur Ciel, l'exubérance aquatique et exotique m'a paru d'une évidence très abordable.
Il m'est revenu une vision du séjour au Cambodge, les vendeuses de fleurs de lotus, des seaux sur le trottoir, les graines goûtées fraîches.
Tout se mange sur cette plante extraordinaire.
Des racines à la fleur en passant par les tiges et les feuilles, pour ma part, pas tout testé.
D'autres vous  parleront encore de ces nombreuses et précieuses vertus, ici.


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