jeudi 28 mars 2013

Début mars quand il a été possible de jardiner sans pull


Au tout début du mois, le soleil était juste là coïncidant avec mon passage,
un délicieux séjour de quelques menues journées.
Histoire de nettoyer le jardin pas revu depuis si longtemps.
C'est toujours absolument époustouflant de voir comment la nature gagne du terrain.
En fait à l'automne je n'avais pas pu revenir ; c'était la première année que je laissais ma colline vivre sa vie sans mes interventions jardinières.Non qu'elles soient spectaculaires mais voilà, ne rien faire pendant 6 mois, hiver compris, ça se voit.
Non, non, il s'en passe des choses à la saison morte.
Le résultat a été de visiter toutes les vivaces et de constater que si je ne touchais rien une forêt de petits chênes pousserait sans rien demander à personne.
Je me suis donc penchée et j'ai extrait des centaines de bébés arbres qui étaient tombés partout.
Une occupation simple:
dans les escaliers de pierre la terre et les feuilles mortes accumulées fournissaient un excellent lit pour  la croissance imprévue de dizaines de chênes.Je m'asseyais et enlevais tout ça sans état d'âme.


J'ai dégagé les iris, les pieds de pivoines, les pieds de roses trémières, raccourci un chèvre feuille et désherbé les endroits stratégiques.
Le reste est à l'état sauvage.
C'est parfait.
Les tulipes pointaient leur nez.
Des plantes genre succulentes (je ne connais pas leur nom) étalaient leur vert  jaune scintillant.


Je crois que mon ambition est de faire un paysage sauvage entretenu.